La non-pico de Têtedecuve & Tontonbibine
Dimanche 14 mars 2010 // Les pico brasseries
Au commencement étaient … Le moulin à café et le stérilisateur.
Après le « brassage » de quelques kits dans la marmite à pot au feu de madame, nous avons très rapidement eu envie de brasser une vraie bière, en tout grain. Pour les premiers brassins, nous avons moulu le malt avec le vieux moulin à café de mère-grand. C’est très long, mais le résultat est tout à fait honorable.
L’empâtage et l’ébullition ont été réalisés dans un stérilisateur à bocaux électrique de 29L, équipé d’un minuteur et d’un thermostat. Le brassage quant à lui est manuel.
Pour la filtration, nous avons fait découper au laser un fond filtrant en inox pour équiper un seau de fermentation. Nous avons ensuite réalisé une rampe d’arrosage en cuivre, adaptable à notre seau de filtration. L’eau de rinçage est chauffée à la température souhaitée, puis versée manuellement dans notre rampe d’arrosage.
Mais ils n’en restèrent pas là…
La mouture au moulin à café devenant rapidement insupportable, et ce malgré plusieurs améliorations (trémie, motorisation, etc…) Nous avons fini par investir dans un magnifique moulin Crankandstein (ça se prononce comme ça s’éternue). Nous l’avons équipé d’une trémie, et il n’attend plus qu’un moteur qui viendra remplacer la manivelle.
L’ébullition dans notre stérilisateur montrant également rapidement ses limites, nous avons acheté chez notre fournisseur habituel une grande gamelle en inox de 80L, endommagée par le transport. Il s’agit d’un fermenteur à fond plat, en tôle assez fine, mais qui, après débosselage, remplit parfaitement son rôle. Nous avons enfermé notre brûleur dans un caisson afin de minimiser la déperdition de chaleur. Un couvercle en alu est venu récemment compléter cet équipement.
Pour le moment, nous n’utilisons pas de dispositif de refroidissement. Après que le moût ait été transféré (chaud) dans le fût de fermentation, il séjourne durant quelques heures dans un abreuvoir alimenté régulièrement par de l’eau de source très fraîche.
Chaque journée de brassage se termine évidemment par une séance de nettoyage. Or notre local est une ancienne laiterie, ce qui nous simplifie grandement la tâche par son équipement : siphon au milieu de la pièce, carrelage, et comble de confort, une grande plonge permettant un lavage aisé des grands récipients.